Si la musique instrumentale est représentée par Mozart, le rallye quant à lui est symbolisé par Sébastien Loeb. Né le 26 février 1974, ce pilote professionnel règne sur le monde du rallye depuis 2004. Depuis cette date historique, Sébastien Loeb domine en effet le Championnat du monde des rallyes à bord de sa Citroën en remportant 9 éditions d’affilé jusqu’en 2012. Ce parcours unique lui vaudra d’ailleurs le titre de pilote le plus titré du sport automobile.
Sébastien Loeb, un pilote aux multiples facettes
Si Sébastien Loeb s’est principalement fait connaitre grâce au rallye, il est aussi un pilote multi-casquettes. Ce grand monsieur de la course auto a en effet été médaillé d’or aux X Games, une compétition de sports extrêmes. Il a aussi remporté trois fois le titre de Champion des Champions et de Champion Rallye lors du fameux tournoi baptisé The Race of Champions. À noter d’ailleurs qu’il a conquis ses trois titres de Champion Rallye sur trois années consécutives de 2004 à 2006.
Sébastien Loeb, l’ascension d’un pilote d’exception
Sébastien Loeb entame sa carrière de pilote en 1995 lors de l’opération de détection de jeune talent baptisé « Volant Rallye Jeunes ». Il remportera deux éditions avant d’être repéré par Dominique Heintz et Rémi Mammosser qui le prennent sous leur aile et le lancent sur le marché amateur. En 1998, il fera la rencontre de son copilote de vie, Daniel Elena. La carrière du jeune homme commence alors à décoller. En 2000, il remporte le Championnat de France des rallyes terre ainsi que le Championnat de France Asphalte. Ces deux victoires lui permettront d’intégrer l’équipe Citroën en 2001 ce qui lui ouvrira la porte du Championnat du monde junior. Après avoir remporté cette compétition, il fait ses débuts en WRC et termine deuxième. Finalement, en 2004, Sébastien Loeb décroche son premier titre de champion du monde sur une saison complète. Durant les 8 éditions suivantes, il n’aura aucun mal à garder son titre. Sa carrière connait ensuite un léger ralentissement en 2012 avec une place de 8e lors du Championnat du monde. Malgré tout, il reste un des meilleurs pilotes que l’industrie ait connu et son palmarès le prouve parfaitement.